Le voyage vers Kyoto commence à la gare de Shinagawa, où nous prenons le fameux Shinkansen, Train à grande vitesse Japonais. Notre rame est une N700, blanche avec un impressionnant bec de canard en avant du train. A l'intérieur ambiance d'avion, hublots carrés, habillage par segments, couleurs sobres, grise et bleue. ce train est spacieux avec des rangées de cinq sièges sensiblement plus large que ce d'un TGV.
Deux heures et quart plus tard nous sommes à Kyoto et après avoir posé les affaires à l'hôtel nous commençons les visites.
Tout d'abord par le temple Zen "Ryoan-ji" du courant Rinzai fondé en 1473, célèbre pour son jardin de quinze pierres et de graviers blanc qui aurait été créer par Soami. Le nombre des visiteurs nous confirme que c'est un lieu fort prisé. L'on accède au temple après avoir retiré ses chaussures, et bien qu'accaparer par l'envie de prendre en photo ce lieu en cet instant, s'assoir sur le bord de ce jardin vous apaise immédiatement. Suit un jardin de végétation et une source autrefois utilisé pour la cérémonie du thé. Les jardins sont également magnifiques, enserrant un bel étang dans un écrin de verdure (notez que je ne viens pas de recopier le guide).
Nos pas nous mènent ensuite au Pavillon d'Or, Rokuon-ji, demeure de retraite du shogun Ashikaga Yoshimitsu (1358-1408), transformé en temple après sa mort selon ces vœux. Le pavillon brula en 1950 victime d'un moine fou et reconstruit à l'identique en 1955. Le Pavillon d'Or ce pose sur Kyoko-chi, "l'étang-miroir", ce qui semble un nom bien choisi quand l'on contemple cette construction plutôt improbable au milieu de la forêt, qui se double dans l'eau de façon presque parfaite. Mise à part cela le site est ultra-touristique est nous rencontrons de nombreux groupes scolaire, et des touristes. Mais que font-ils là?
Après un trajet en tramway nous arrivons vers 5 heure du soir dans le quartier d'Arashiyama -"Montagne Arshi"- où les magasins ferment mais le paysage est splendide, petit port avec en fond les montagnes dans la brume.
Nous finissons la journée sur Shiziodori, une sorte de Champs-Elysée Kyotoïtes, en quête d'un restaurant. Nous finissons par en trouver un qui propose une cuisine mi-locale, mi-branchée, assez intéressante.
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